Joyau architectural, le château de Mornay, situé à Saint-Pierre-de-l’Isle, est devenu, sous l’impulsion de la famille Morin, un des hauts lieux de la culture dans les Vals de Saintonge. Ce sera encore le cas samedi 17 et dimanche 18 juin. Si une salle sera dédiée le dimanche à plusieurs artistes de…
Joyau architectural, le château de Mornay, situé à Saint-Pierre-de-l’Isle, est devenu, sous l’impulsion de la famille Morin, un des hauts lieux de la culture dans les Vals de Saintonge. Ce sera encore le cas samedi 17 et dimanche 18 juin. Si une salle sera dédiée le dimanche à plusieurs artistes de la région (dont l’atelier de créateurs Plac’art de Royan), une autre pièce sera consacrée aux œuvres de Véronique Adrien.
Née durant l’été 1961, elle a décidé de quitter le monde au printemps de l’an 2000. Cette mère de famille avait très tôt exprimé un incroyable talent devant son chevalet. « Un jour que Véronique devait rester à la maison, elle était alitée, elle a peint une nature morte… alors qu’elle n’avait que 9 ans », se souvient avec émotion sa maman Nicole Pelletan-Adrien. Le tableau est en effet saisissant de beauté et de finesse. À 16 ans, elle est lauréate du Concours de l’école supérieure des arts appliqués de Paris. Cinq ans plus tard, elle en est ressortie major de sa promotion. Sa vocation affirmée, Véronique Adrien a ensuite trouvé sa place dans le milieu des arts picturaux. Elle a exposé dans différents coins du monde (Tokyo, Bruxelles, au salon des artistes français au Grand Palais de Paris).
Talent hors du commun
Attachée à la Saintonge, peu à l’aise dans les tumultes de la vie dans la capitale, elle est revenue vivre dans le village de La Jarrie-Audouin. Dans la maison familiale, elle a installé son propre atelier puis créé une école d’arts plastiques, « L’art et création », à Surgères. Vingt-trois ans après qu’elle a décidé de laisser le monde, son école existe toujours et attire une bonne cinquantaine d’élèves.
En 1983, « Le Figaro » avait salué son talent « hors du commun ». Proche du grand peintre Jean-Claude Chauray, elle avait bénéficié de ses conseils. Le travail de Véronique Adrien avait aussi été mis en valeur par Michel Crépeau (une exposition des œuvres de la Saintongeaise avait été organisée à l’hôtel de ville de La Rochelle) et même par Jack Lang, alors ministre de la Culture.
La voie de l’artiste était toute tracée vers le succès. « Ses tableaux étaient appréciés et se vendaient bien », raconte sa maman, toujours ravagée par le chagrin. Sur la plupart de ses toiles, Véronique Adrien peignait davantage les femmes que les hommes.
De nombreuses superbes toiles de Véronique Adrien dormaient dans la belle demeure de La Jarrie-Audouin depuis l’an 2000. Cédant à la pression de Constance et Valentin (les enfants de Véronique), Nicole Pelletan-Adrien a accepté l’idée de les exposer au château de Mornay pour deux petites journées. « Ils m’ont dit qu’il fallait faire cette exposition pour mieux faire connaître le travail de Véronique », révèle Nicole Pelletan-Adrien. Un documentaire, réalisé par un membre de la famille, pourrait aussi voir le jour. Pour rendre hommage à Véronique Adrien, véritable étoile filante de la peinture…
Samedi 17 et dimanche 18 juin au château de Mornay, à Saint-Pierre-de-l’Isle, de 10 à 18 heures. Entrée gratuite.
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