Saint Michel terrassant le dragon et Archange et Démon ont retrouvé leur place dans l’église Saint-Pierre de Tonnerre. Ces deux immenses tableaux ont été réinstallés au-dessus des deux sacristies, nord et sud. Un retour à la maison pour ces œuvres du XVII e siècle qui surplombent dorénavant le chœur et, à leur façon, éclairent cette partie du monument.
Les œuvres nettoyées millimètre par millimètre
Les peintures ont retrouvé leur éclat grâce à Tatiana Ullois et Sarah Monier qui leur ont donné une seconde vie, après un passage de plus de six mois dans leur atelier de restauration d’œuvres d’art, basé à Héry. La première, spécialisée dans le support des œuvres, s’est occupée des toiles qui avaient subi les assauts du temps et avaient des déchirures, le long du cadre notamment. Elles ont été rentoilées à la cire. De son côté, Sarah Monnier a pris en charge la couche picturale. Elle a nettoyé les œuvres millimètre par millimètre, traité et retouché certains endroits. Le résultat est magnifique.
Saint Michel terrassant le dragon est une copie d’un tableau de Raphaël, peint dans la période de 1503 à 1505, dont l’original est conservé au musée du Louvre. Cette copie est anonyme. « Nous n’avons pas retrouvé de signature », indique la restauratrice d’œuvre d’art. Quant à Archange et Démon , il s’agit d’une création d’un certain Hébert. « C’est bien un tableau du XVII e siècle, mais nous n’avons aucun renseignement et presque aucune trace de ce peintre », souligne Sarah Monier.
Immersion dans un atelier de restauration et de conservation d’œuvres d’art, dans l’Yonne
Olivier Beringuer, restaurateur des cadres, a remis les tableaux à leur place d’origine après avoir réinstallé les voliges à l’arrière des peintures. Cette opération a été réalisée grâce aux jambes de Georgette et Jean Gillot fait à la Ville, avec le concours de la direction régionale des affaires culturelles (Drac) de Bourgogne Franche-Comté et avec l’association pour le Rayonnement de l’église Saint-Pierre de Tonnerre, qui est au chevet du monument depuis plusieurs années et qui l’ouvre au public pendant la période estivale.
Les bénévoles de l’association sont sur le pont depuis Pâques. Ils sont sept de façon permanente à se relayer. « Ça permet de tourner. En moyenne, ils sont mobilisés une fois par semaine », indique Daniel Luque, le président. Ces membres ne se contentent pas de compter les touristes qui entrent. Ils reçoivent et répondent aux questions. Un accueil qui plaît si l’on se réfère à la fréquentation du monument qui ne cesse d’augmenter d’année en année.
1.000 visiteurs en juin
« Depuis notre ouverture, nous avons fait chaque mois de plus gros chiffres que les années précédentes. En juin, nous avons dépassé la barre des 1.000 visiteurs. Une première. Et depuis le début des vacances, nous avons du monde en permanence. Le mois de juillet s’annonce très bon. » Les bénévoles ont exceptionnellement ouvert le matin, samedi dernier, à l’occasion des Puces sur la halle Daret. En deux heures, plus de soixante personnes ont franchi les portes de l’édifice.
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La rédaction
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