Ils restaurent tous les matins le mur du cimetière, Çaǧan vient de Turquie, Motohiro, Hodaka et Kanade du Japon, Laura, Daniela et Brenda du Mexique, Mikel et Celia d’Espagne, et Djibril de Guinée. Tous les dix sont de jeunes bénévoles venus pour quinze jours, jusqu’au 1er septembre, participer…
Ils restaurent tous les matins le mur du cimetière, Çaǧan vient de Turquie, Motohiro, Hodaka et Kanade du Japon, Laura, Daniela et Brenda du Mexique, Mikel et Celia d’Espagne, et Djibril de Guinée. Tous les dix sont de jeunes bénévoles venus pour quinze jours, jusqu’au 1er septembre, participer à un chantier de l’association nationale Solidarités Jeunesses.
Accompagnés par Jeanne Mora, animatrice du chantier, et Tao, volontaire, tous deux de la Maison des Bateleurs de Montendre, ils travaillent sous la houlette de Roland Chevreux qui, à Saint-Genis-de-Saintonge, en est à sa cinquième ou sixième année d’encadrement de chantier. Car dans la commune, depuis au moins 25 ans, les chantiers internationaux sont une tradition. Le premier était la reconstruction d’un pigeonnier sur la place du Champ-de-foire, suivi par beaucoup d’autres. Ils viennent tous les ans. « Cette année, avec les matériaux, c’est un budget d’environ 7 000 euros pour la commune, mais l’humain n’a pas de prix », dit simplement Jacky Quesson, maire de la commune.
Quinze chantiers au total
À Montendre, au 4, avenue de Onda, la Maison des bateleurs est une délégation régionale, l’une des deux existant en Nouvelle-Aquitaine, de l’association Solidarités Jeunesses, un mouvement d’éducation populaire. Elle a été créée en 1993 et la grande maison qui l’abrite, mise à leur disposition par la municipalité, a été rénovée en 1995 par les premiers volontaires.
La Maison des bateleurs organise des chantiers internationaux comme celui de Saint-Genis. Il y en a quinze cet été en Charente-Maritime, à Fouras, à l’île d’Oléron, à Clion, à Montendre, aux Eurochestries début août… Mais elle peut développer d’autres actions, comme Move it (mobilité, ouverture, volontariat, expérience internationale, tremplin). Sous forme de volontariat, elle est ouverte à des personnes en formation, étudiants, ou en recherche d’emploi… et peut accueillir une trentaine de personnes par an. Il y a huit volontaires résidents principaux et une équipe permanente de stagiaires bénévoles.
Nettoyage du cimetière
« Ça se passe très bien. La mairie nous prête une maison, le matin on travaille, deux d’entre nous restent pour faire la cuisine, et l’après-midi, on visite. Sur ce chantier c’est super, c’est rare de rencontrer des gens aussi gentils, ils nous apportent des fraises, des légumes du jardin, du jus d’orange… », commente Jeanne.
Tous ont organisé un repas international où sont venus beaucoup de Genésiens. Outre le remplacement des pierres abîmées par des pierres de taille de plaquage, ils assurent le nettoyage du mur d’enceinte dévoré par le lierre. Ce lundi 28 août, la municipalité et le chantier organisent une journée nettoyage du cimetière ouverte à toutes les bonnes volontés qui souhaitent aider. Un des regrets du maire est que les jeunes genésiens ne viennent pas participer, « ils sont accaparés par leur téléphone portable ! », à part une jeune lycéenne, Flora.
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