Introduction
Prieuré de Trizay | |||
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Latitude Longitude |
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Pays | |||
Région | Poitou-Charentes | ||
Département | Charente-Maritime | ||
Ville | Trizay | ||
Culte | Catholicisme | ||
Type | Prieuré | ||
Début de la construction | XIe siècle | ||
Fin des travaux | XVIIe siècle | ||
Style(s) dominant(s) | Roman | ||
Protection | Monument historique (Différents pays ont choisi de classer leurs monuments historiques selon différentes appellations.) 1920 | ||
Localisation | |||
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Le prieuré Saint-Jean-l’Évangéliste de Trizay est un prieuré bénédictin fondé au XIe siècle. Situé à Trizay, en Charente-Maritime, dans l’ancienne province de la Saintonge, il fut une dépendance de l’abbaye (Une abbaye (du latin abbatia) est un monastère ou un couvent catholique placé sous la…) de la Chaise-Dieu.
Longtemps laissé à l’abandon, il fut restauré à partir de 1994.
Les bâtiments conventuels et les vestiges de l’église (L’église peut être 🙂 sont depuis ouvert à la visite, et abritent un centre d’art contemporain.
Le prieuré, classé monument historique, est également inscrit sur la liste des Trésors de Saintonge.
Histoire
La fondation
Ce prieuré bénédictin est fondé au XIe siècle sur une légère éminence dominant les marais (En géographie, un marais est un type de formation paysagère, au relief peu…) de la rive droite de l’Arnoult par un seigneur de Tonnay-Charente, qui en fait don par la suite à l’abbaye de la Chaise-Dieu.
Il bénéficie de nombreuses libéralités de la part des seigneurs de Tonnay-Charente : en 1232, le seigneur Hugues de Tonnay accorde au prieuré la forêt de Chafert, un droit d’exploit dans les marais de la Fuble et diverses terres situées dans la paroisse voisine de Saint-Hippolyte. Son successeur, Geoffroy de Tonnay, accorde à son tour au prieuré un droit de chasse dans les garennes de Saint-Hippolyte et de Monthérault.
Au début du XIIIe siècle, le monastère (Le monastère (du grec monos, seul), est un ensemble de bâtiments où habite une…) compte jusqu’à douze moines. Deux siècles plus tard, l’influence du prieuré se fait sentir jusqu’en pays de Marans et dans la paroisse de Saint-Just, non loin de Marennes. En 1518, le monastère passe sous le régime de la commende.
Les abbés commendataires
Le cellier
Le premier prieur commendataire est Charles Goumard, auquel succéde Jean Goumard en 1538 et Antoine Goumard en 1560. Le prieuré a beaucoup à souffrir des guerres de religion, et notamment de combats qui ont lieu en 1585 et 1586.
Tenue successivement par les ligueurs catholiques puis par les combattants protestants, elle est aménagée en citadelle (Une citadelle est une partie de ville fortifiée, qui peut éventuellement se limiter à un…). Cette période voit l’incendie de l’église et la destruction d’une partie des bâtiments conventuels, l’ensemble (En théorie des ensembles, un ensemble désigne intuitivement une collection…) n’étant que maladroitement réparé par la suite.
En 1698, le prieur commendataire est François-Louis de Polastron, évêque de Lectoure. En 1712, un seul moine exerce encore sa charge (La charge utile (payload en anglais ; la charge payante) représente ce qui est effectivement…) au prieuré, mais devant l’état des bâtiments, il choisit de loger à Tonnay-Charente.
En procès avec le prieur commendataire Olivier-François de Fourcy, il indique que celui-ci n’a effectué aucune réparation d’aucune sorte, malgré l’état de délabrement alarmant des bâtiments, que la salle capitulaire sert alors d’écurie et de toits à de « sales animaux ». De fait, un état des lieux réalisé en 1760 signale une église déjà à demi-ruinée.
Abandon et restauration
Plan du prieuré
(cliquer pour agrandir l’image)
Le prieuré est vendu comme bien national en 1791, les bâtiments conventuels étant transformés en exploitation agricole. L’église priorale, qui se limitait probablement déjà au seul chevet (En architecture religieuse, le chevet (du latin caput, « tête »)…) fermé par un mur (Un mur est une structure solide qui sépare ou délimite deux espaces.) aveugle, demeure église paroissiale jusqu’en 1843, date à laquelle elle est fermée au culte pour vétusté, et remplacée par une chapelle (Une chapelle est un lieu de culte chrétien qui peut, selon le cas, constituer un édifice…) provisoire. L’église Saint-François, construite au cœur du bourg (Un bourg est un grand village où se tient ordinairement un marché. On parle…), remplace cet oratoire en 1897.
Classée monument historique en 1920, l’ensemble est patiemment restauré à partir de l’année (Une année est une unité de temps exprimant la durée entre deux occurrences d’un évènement lié…) 1994. Le prieuré, qui a obtenu le label des « trésors de Saintonge » abrite désormais un centre d’art contemporain, et ses bâtiments sont ouverts à la visite. Ceux-ci se composent principalement de la salle capitulaire, datant du XIIIe siècle, du logis des moines, ainsi que des imposants vestiges de l’église romane, dédiée à Saint-Jean-l’Évangéliste.
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