Car dès 2034, le centre d’enfouissement de Clérac fermera ses grilles, puis en 2035, le centre de Lapouyade, en Gironde, en fera autant. « Nous produisons 21 000 tonnes de déchets par an. Nous devons trouver une solution pour ces ordures ménagères que l’on ne pourra pas trier », rappelle Jean-Michel Rapiteau, vice-président de la CDCHS en charge du service des ordures ménagères.
Pas de CSR à Clérac
D’autant qu’à Clérac, le projet de création d’une unité de production de combustibles de substitution (CSR), évoqué voilà quatre ans par le gestionnaire Sotrival, filiale du groupe Suez, ne semble définitivement plus d’actualité. Comme l’a confirmé Michel Quod, le maire de la commune, lors du dernier conseil communautaire en décembre : « Des promesses nombreuses nous ont été faites. Mais la réalité c’est qu’il n’y aura jamais de CSR à Clérac. Donc le site va rester un centre d’enfouissement alimenté par toutes les déchetteries de Haute Saintonge ».
Alors, dans ce projet, afin d’éviter de faire voyager les ordures ménagères jusqu’à Rochefort ou La Rochelle, la CDCHS a décidé d’étendre son partenariat avec Calitom – déjà établi depuis deux ans pour le traitement des sacs jaunes – et de compter sur un troisième partenaire : le Smicval.
110 millions d’euros
Ensemble, ils visent donc la construction d’une unité de valorisation énergétique, autrement dit un four à incinérer permettant de produire de l’électricité ou d’alimenter un réseau de chaleur. Le terrain qui pourrait l’accueillir est situé à l’extrémité sud de l’ancien site exploité par la Société Nationale des Poudres et Explosifs, à Angoulême. Cette UVE pourrait traiter 120 000 à 140 000 tonnes de déchets par an. Rappelons que la Haute Saintonge génère 21 000 tonnes, Calitom 90 000 tonnes et le Smicval 51 000 tonnes de déchets par an. « Aujourd’hui nous payons l’enfouissement 120 euros la tonne. Demain avec l’augmentation de la TGAP (taxe générale sur les activités polluantes : NDLR), on dépassera ce chiffre allègrement. Le coût résiduel estimé pour le fonctionnement de cette unité de valorisation serait de l’ordre de 90 euros en fonction du coût de l’énergie à ce moment-là », développe Jean-Michel Rapiteau. En outre, l’unité pourrait produire de la chaleur pour deux grandes entreprises industrielles situées à proximité et alimenter l’hôpital d’Angoulême.
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