Le 23 mars 2023, le peuple français s’est levé pour manifester dans tout le pays en réponse à la réforme des retraites proposée par le gouvernement. La semaine précédente, le gouvernement avait annoncé le relèvement de l’âge de la retraite de 62 à 64 ans. La Première ministre Elisabeth Borne, agissant sur instruction du président Macron, a invoqué un article de la Constitution qui lui permettait d’introduire cette réforme impopulaire sans vote du Parlement. Des manifestations ont éclaté dans toute la France, mais c’est l’intervention télévisée d’Emmanuel Macron, le mercredi 22 mars, qui a poussé les protestations à leur paroxysme. Il a reconnu que les protestations étaient justifiées, mais a déclaré qu’il ne céderait pas à la pression de l’opinion publique et s’est engagé à faire passer la loi.
Le 23 mars, des millions de personnes se sont rassemblées lors de quelque 200 manifestations dans tout le pays. À Paris, des centaines de milliers de personnes ont défilé dans la ville. Cette journée historique d’action civile à l’échelle nationale a été gâchée par les violences et les destructions commises par de petits groupes dans certaines régions. À Paris, des manifestants se sont heurtés à la police sur plusieurs des principales places. Sur la place de la République, une grande statue connue sous le nom de Monument à la République a été incendiée.
Dans la ville de Bordeaux, les portes de l’hôtel de ville historique ont été incendiées. La façade du bâtiment néoclassique, construit en 1771, a été gravement endommagée, les hautes portes en bois ayant brûlé pendant la nuit. Le Monument à la République à Paris et l’hôtel de ville de Bordeaux sont tous deux des symboles de la République française et d’un gouvernement qui s’est attiré le mépris et l’indignation de ses citoyens.
Cette destruction de monuments symboliques n’est pas sans précédent. Les événements de l’été 2020 ont vu des manifestants antiracistes démolir et dégrader des statues de personnages ayant défendu des convictions racistes. Il s’agit de monuments qui ont été érigés pour marquer l’histoire, mais qui sont de plus en plus considérés comme des symboles d’un héritage sombre.
Ces actions ont été menées dans le passé pour des raisons à la fois positives et négatives. Mais ce qui est commun à tous, c’est l’efficacité de la déclaration. Outre le fait qu’ils ne rappellent plus constamment l’existence d’une structure de pouvoir qui s’oppose à vos valeurs actuelles, les monuments démolis ont souvent fait plus pour informer les gens sur l’histoire que les structures elles-mêmes ne l’ont fait pendant toutes les années où elles ont été érigées.
Cliquez sur cette galerie pour découvrir comment ces monuments décriés sont devenus la cible des protestations et quelles statues furent déboulonnées dans le passé.
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