C’est un acte qui a choqué. En marge de la mobilisation contre la réforme des retraites de ce mardi 31 janvier à Rennes, une poignée de manifestants ont vandalisé un monument aux morts dans le quartier Colombier. Vers 12h 30, après s’être séparé du cortège principal qui déambulait boulevard de la Tour d’Auvergne, le petit groupe a tagué le mémorial avec les inscriptions « Mort à la guerre, guerre de classe ».
Le monument aux morts de la déportation et de la résistance a été vandalisé par des tags, en marge de la manifestation à Rennes. Un « acte particulièrement choquant », que condamne fermement le préfet d’Ille-et-Vilaine. #greve31janvier pic.twitter.com/YqJVNN0ddB
— Le Mensuel de Rennes (@MensueldeRennes) January 31, 2023
Des dégradations qui ont suscité l’indignation à Rennes. Le préfet d’Ille-et-Vilaine s’est rapidement exprimé pour condamner « un acte particulièrement choquant ». De son côté, Nathalie Appéré a dénoncé des « faits insupportables commis par les groupes de casseurs ». « Plusieurs interpellations ont été réalisées par les forces de l‘ordre dans les rangs des fauteurs de troubles. Ils devront répondre de leurs actes devant la justice », a précisé la maire de Rennes.
« Honte absolue »
L’indignation a aussi été partagée par plusieurs autres responsables politiques à l’image de Yannick Nadesan, adjoint communiste à la mairie de Rennes. « Nous regrettons toutes les dégradations qui ont pu être commises par des groupes infiltrés, et notamment celles qui ont touché le monument des Martyrs de la Déportation et de la Résistance ». Sur les réseaux sociaux, l’ancien député LREM, Florian Bachelier, a également exprimé sa colère face à cet acte. « Honte absolue à tous ceux qui souillent la mémoire de nos morts et de nos martyrs ».
Situé au 37 Rue du Capitaine Maignan, dans le quartier Colombier, le monument de la Déportation et de la Résistance a été inauguré en avril 1975 à l’occasion du 30e anniversaire de la libération des camps. Œuvre de l’architecte Jean Vaudeleau, les deux colonnes du monument symbolisent un four crématoire et un poteau d’exécution. Sur les dalles tout autour sont gravés les noms de camps de concentration et d’extermination nazis, ainsi qu’un hommage aux fusillés de la caserne du Colombier et de la Butte de la Maltière à Saint-Jacques-de-la-Lande.
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